Ce mercredi 31 juillet, nous sommes allés manger à l'île Maurice. Hélas pas le pays - quoique nous ne sommes pas à plaindre puisque nous partons très bientôt en vacances à Bodrum en Turquie - mais dans le restaurant situé à Nivelles.
Cette sortie entrait dans le cadre de la troisième édition de "notre repas de l'été en tête à tête" (lol). En effet, depuis maintenant 3 ans, notre fille passe seule - avant ma femme, qui était sans emploi, l'accompagnait - une semaine à Liège chez sa grand-mère maternelle durant les grandes vacances alors que nous sommes au travail. Nous en profitons depuis pour découvrir chaque année une nouvelle table de la région en amoureux. Après la Planche à Houdeng et l'Atelier du Ry Ternel à Ittre, c'est le restaurant l'île Maurice à Nivelles que nous avons choisi de découvrir. Un restaurant que j'avais repéré depuis déjà pas mal de temps pour son type de cuisine - mauricienne - que je ne connaissais pas.
Arrivés peu après 19h, nous avons pu nous installer sur la terrasse extérieure (de mai à septembre, la rue ou se situe le restaurant est piétonne) vu le beau temps qui régnait.
Après l'apéritif maison (rhum, sirop de canne, mangue, goyave, lait de coco et ananas) accompagné de 2 mises en bouche, j'ai bien évidemment commandé l'assiette de dégustation de l'île Maurice pour avoir un éventail de quelques plats. En l'occurence, un camaron (crevette géante d'eau douce en créole réunionnais et mauricien) à la créole, un samoussa, une préparation dont j'ai oublié le nom, du poulet au curry rouge, un acra de poisson et un gratin de crabe. Forrest Maud a évidemment commandé le cocktail de scampi et camarons à l’ananas. Mais cette fois parce qu'elle pensait à sa ligne et non parce qu'elle avait peu d'appétit.
Comme plat, Maud a choisi l'émincé d'agneau à la rougaille. D'une part parce que c'est une viande qu'elle adore et qu'elle n'a pas l'occasion de manger souvent à la maison vu que je n'aime pas et ensuite parce qu'elle voulait découvrir la rougaille, sauce typique de la cuisine créole à base de tomate, oignons, ail, gingembre, persil et coriandre. Moi, toujours dans mon envie de découverte, j'ai choisi un plat incontournable à Maurice (dixit la carte), le riz frit spécial sauté avec des gambas, scampi, poulet, bœuf et légumes servi acompagné de la même préparation dont j'ai oublié le nom. Et alors que je l'avais appréciée sans plus à l'entrée, j'ai trouvé que mélangée au riz, elle apportait une saveur particulière.
Enfin, pour le dessert, en grand gourmand que je suis, j'ai choisi l'assiette de desserts pour gouter à tout. Une crème brulée aux épices, une mousse à la noix de coco, des croustillons, un carpaccio d’ananas caramélisé et flambé et une boule de sorbet à la mangue. Maud s'est elle tournée vers l'un de ses desserts préférés, la crème brulée.
Enfin, le patron, comme pour toutes les tables, nous a offert le pousse-café en nous proposant un rhum sec (plutôt fort et masculin) ou un rhum sucré (arrangé au fruits de la passion, plutôt doux et donc plus féminin). C'est donc en toute logique que Maud a choisi ... le premier et moi le second.
Nous avons passé une soirée absolument délicieuse, nous amusant comme si nous étions un jeune couple sans nous rendre compte que le service n'avait pas été particulièrement rapide (normal, le restaurant était complet alors qu'il n'y avait que le patron "en salle" et son cuistot qui l'aidait parfois) et que nous avions passé près de 3 heures dans ce restaurant.